Un témoignage précieux de l’organisatrice du dernier repas linguistique (yidich)

"Hourra, j’ai organisé un repas linguistique !"

Lundi 31 décembre 2012

J’ai réussi !

Et encore, pas toute seule, puisque c’est toujours Mimi qui a été aux commandes pour envoyer les invit’s, puis les feuilles de yidish (qu’il avait auparavant, il y a déjà une certaine lurette, rédigées seul), et Monique m’a prodigué ses conseils.

Eh ben, c’est pas d’la tarte ! Je salue d’autant plus bas ces deux mentors qui font cela 1 fois par mois, depuis tant d’années.

Contacter les référents possibles, attendre leur décision ; on passe d’espoir en déception - et vice-versa ! À un moment, on s’attend à en avoir six, et finalement, on en a deux - ouf !

Puis les invitations, les rétractations, les indécisions ; on fait à manger pour onze, treize, seize ? Finalement on n’est que douze (petit repas - on est plus souvent vingt-cinq) ; mais c’est aussi parce qu’on n’est pas à Aubervilliers, donc on n’a pas eu de visite impromptue "bah, j’ai vu de la lumière, je suis entré(e) !"

Enfin, les courses, pour seize - un peu plus, parce qu’on ne sait jamais ? - oui, mais ça va coûter trop cher…

Et puis ranger vite fait la maison avant que tout le monde n’arrive (parce que chez moi, sinon, c’est un peu en vrac…)

Et puis tirer les feuilles de langue, photocopier les paroles des chansons…

En revanche, une fois que c’est enclenché, c’est un régal, un immense plaisir. Parce que c’est Auberbabel, que les convives sont intéressés, curieux, attentifs (même si par moments tout le monde parle en même temps…). Parce que tout le monde (enfin - presque) s’y colle, épluche les pommes, dresse le couvert, sert à table, débarrasse. Parce que la réunion de tous ces gens à l’écoute, ouverts et sensibles aux autres, eh bien ça donne une atmosphère incomparable de chaleur et d’amitié.

Marithé

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