Repas grec du 17 janvier 2015

Un repas linguistique particulièrement réussi

Samedi 24 janvier 2015

Il y a toujours une petite inquiétude avant le repas : est-que ça va bien se passer, y aura-til assez d’inscrits ou serons nous débordés par les inscriptions tardives, l’atmosphère sera t’elle bonne puisque tous ne se connaissent pas, etc. etc.?

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Eh finalement, tout s’est passé de manière satisfaisante. Et efficace sur le plan linguistique ! Ce qui est quand même l’essentiel pour un repas dit linguistique. Il est vrai que le grec fait partie de ces langues, ni trop difficiles ni trop faciles, ni trop proches ni trop lointaines, dans lesquelles même un débutant peut arriver à faire quelques phrases avec quelques efforts ; et qu’il y a déjà en français pas mal de mots grecs, sans même parler des mots scientifiques : problème, mélodie, musique, politique, machine, idée, etc. Et n’oublions pas que la fiche linguistique est d’une qualité et d’une rigueur pédagogique exemplaire... Malgré les caprices de notre imprimante, elle a pu être distribuée et utilisée pour le cours, assuré par notre ancien trésorier, éminent grécisant que son travail avait longtemps tenu éloigné de nos activités. Nos quatre référents, Viki, Voula, Athena et Kostis ont pris leur rôle au sérieux. Pas toujours drôle de parler à des débutants qui bafouillent. Il y a eu des dissidents qui ont parlé tchèque sur l’aile droite, et d’autres même allemand ! Il faut dire que dans la joyeuse assemblée, il y avait Libanais, Syrien, Turcs, Tchèque, Italien, et même Breton !

Nos deux cuisinières avaient le même prénom officiel, heureusement qu’il y en avait d’autres sinon nous aurions cru que toutes les Grecques s’appellent Paraskevi (ça veut dire vendredi, ça vous fera toujours un mot de grec en plus). Le menu qu’elles ont préparé était loin de l’image stéréotypée que se font les Français de cette cuisine : soupe au riz et au citron avec boulettes, plat au céleri et poireaux.

Malheureusement on n’arrive toujours pas à éviter que les deux référentes-cuisinières soient coincées à la cuisine pendant que les autres sont assis à table en essayant de faire des phrases. Peut-être faudrait-il envisager de préparer les plats la veille et de les faire seulement réchauffer pendant le cours ?

Selon la tradition, nos référents ont parlé un peu d’eux dans leur langue, la première en essayant de réutiliser exclusivement les phrases de la fiche, ce qui a facilité la compréhension et nous a fait bien rigoler… Elle a terminé en disant : « Bon, je vois que vous n’avez pas appris grand chose, je n’ai rien de plus à vous dire ».

On a retrouvé les textes des deux chansons de notre premier repas grec de 2003 (!) : Kalimera ilie (bonjour soleil) et Zoi klemmeni (vie volée), qu’on a réussi à chanter tant bien que mal, bien que les partitions aient été perdues entre temps ; et Arnisi qui est dans notre répertoire et que les anciens de la chorale connaissaient, accompagnés au piano par Kostis.

La consommation de vin a été exceptionnelle elle aussi, ce qui a sans doute contribué à la bonne atmosphère (nous en informerons le vigneron !). On a oublié l’ouzo à l’apéritif et c’était pas terrible de le boire en fin de repas, parait-il.

Il faut croire que les convives se sentaient bien puisqu’à une heure du matin beaucoup étaient encore là et l’atmosphère joyeuse…

Michel Fagard

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