Repas hongrois du 30 janvier 2016

Lundi 1er février 2016

Le premier repas 2016 nous a plongés dans la puszta hongroise avec en moins les grands froids et la neige.

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Nos deux référentes, Judit et Kata (prononcer les a entre a et o), ont tout fait pour compenser et nous transmettre quand même un peu de l’âme hongroise. Aidées par le salami, les cornichons au sel et la « mézes ágyas feketecseresznye ».

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Cours de langue d’autant plus animé que la langue est difficile. Tradition babélienne. Les participants se sont jetés sur les fiches linguistiques pour essayer de comprendre un peu le fonctionnement de la langue. Sonorité surprenante aussi. On a dit à ma gauche que ça ressemblait un peu à du turc mais on s’est sûrement trompé. 150 ans d’occupation turque n’ont pas pu à ce point influencer la langue.

Quelques phrases réussies par les uns et les autres. Le verbe « être » compris, les chiffres aussi, le rythme des phrases à peu près.

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Un débat au moment de la prise de paroles des référentes. Certains pensent que de toutes façons, ils ne vont rien comprendre et attendent donc une fluidité naturelle du discours. D’autres au contraire sont très attentifs et veulent saisir au vol des mots : ils voudraient donc que le débit soit moins rapide et que certaines phrases travaillées soient reprises.

Insoluble. Il faut donc les deux. Et savoir dans les deux cas écouter la musique de la langue.

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Très belle musique d’ailleurs. Qui donne envie de s’acheter un assimil hongrois.
On en a presque oublié de manger. Judit nous demandait tout le temps (en hongrois) si on avait faim. Comme au début, on ne comprenait pas, elle n’avait pas de réponse. Donc on ne mangeait pas. Mais la faim aide à comprendre.
Plat de chou aigre et viande au paprika (székely kàposzta), puis un gâteau maison de chaque référente : gâteau au pavot (recette de la mère de Judit), et gâteau de Kata (zserbo szelet).

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Le repas a fini par une carte quand même pour situer les villes et de la musique populaire hongroise et tzigane.

Si on veut faire des progrès il faudra s’y remettre.

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