La journée des langues maternelles

Dimanche 19 février 2017

Une journée des langues maternelles 2017 inoubliable pour Auberbabel.
Quelle pièce de théâtre pouvait mieux être adaptée à cette journée que Le songe d’une nuit d’été adapté en 27 langues par Georges Ghika et avec une grande participation et implication d’Auberbabel.
Et pourtant il nous a été impossible de la jouer. Feuilleton en plusieurs épisodes qu’il ne vaut pas la peine de raconter sur le site.
Notre stand, moral à zéro, a tout de même réuni ses forces : atelier roumain puis allemand, démonstration de toutes les publications d’Auberbabel, et jeu du panneau à légendes. J’ai promené de groupes en groupes, de langue en langue la photo choisie où trois dames richement vêtues, appuyées sur un balcon, regardent avec curiosité ce qui se passe en bas.


Toutes et tous (comme dit Madame la Maire), de toutes cultures, ont dit : « ben, évidemment qu’elles regardent des hommes » ou « elles cherchent un homme à épouser » ou « elles commentent les hommes dans la rue, l’une est jalouse de l’autre ». J’ai soumis l’idée caricaturale qu‘il y avait peut-être un défilé de voitures en bas, hurlements de toutes et tous : impossible. A la grande rigueur un défilé, avec des hommes. Georges s’est distingué en écrivant - en roumain - qu’elles attendaient le début du spectacle, sous-entendu : en vain.
Cette petite histoire au travers de tous les stands, on la revivra, c’est extraordinaire. Et toutes et tous ont écrit dans leur langue maternelle.
On a fait cette année de grandes rencontres, sans doute parce qu’il y avait moins de monde. On espère des repas africains encore, d’ici juin.
Le questionnaire qui circulait posait une question difficile qu’Auberbabel avait proposée : comment dit-on « je t’aime » en wolof ? Du coup on a eu plein d’enfants au stand qui se précipitaient sur La langue de l’autre, et cherchaient avec impatience les pages en wolof pour trouver la réponse. Une animation sympathique.
Aux présents de rajouter leurs commentaires sur cette après-midi épuisante.
Monique .

Répondre à cet article

2 Messages