Latin

Samedi 11 juin 2011

ave, salve (plus. pers. : salvete) bonjour, bonsoir, salut
quod nomen est tibi ? quo nomine vocaris ? vocor… comment tu t’appelles ? je m’appelle…
unde venis ? qua ex regione venis ? d’où es-tu ? de quel pays viens-tu ?
gallus (a), germanus (a) sum. je suis français(e), allemand(e)
habesne uxorem ? esne alicujus uxor ? tu es marié(e) ?
tibi sunt liberi ? ita. quot ? quam multi ? tu as des enfants ? oui. combien ?
mihi sunt duo (tres, quattuor) liberi (pueri, puellae) j’ai deux (trois, quatre) enfants (garçons, filles)
quae (quanta) aetas est tibi ? quanta aestate es ? quel âge as-tu ?
habesne domicilium apud parentes ? tu habites chez tes parents ?
quae est illa procera exilis flava (nigra) ? qui est cette grande blonde (brune) mince ?
soror (uxor, filia, mater) mea est. c’est ma soeur (femme, fille, mère)
quis est iste parvulus crassus injucundus ? qui est ce petit gros désagréable ?
dux (frater, maritus, pater, filius) meus est. c’est mon chef (frère, mari, père, fils)
quid est ejus nomen ? comment s’appelle-t-il / elle ?
quid est hujus pueri (puellae) nomen ? comment s’appelle ce garçon (cette fille) ?
vocatur... il / elle s’appelle...
ubi est latrina ? nescio où sont les toilettes ? je ne sais pas
quis es ? qui es-tu ?
ut vales ? valeo, gratias. comment vas-tu ? bien, merci.
at tu, ut vales ? non valeo ; male, pessime mihi est. et toi ? mal, très mal.
quid novi ? quoi de neuf ?
latine loqui / linguam latinam disco ; j’apprends le latin ;
magnificum, magnum est ! c’est super !
latine loqui / latinam linguam discere cupio. je voudrais apprendre le latin
latine/linguam latinam (non) bene/optime loquor je (ne) parle (pas) bien / très bien le latin
loquerisne latine (francam, gallicam linguam) ? tu parles latin (français) ?
minime ; ita, pauce ; haud parum. non, pas du tout ; oui, un peu ; pas mal
maxime, lingua patria mihi est. bien sûr, c’est ma langue maternelle
non intellego ; potesne iterare ? je ne comprends pas ; tu peux répéter ?
celerrime, celerius loqueris (loquimini) tu parles (vous parlez) très vite, trop vite.
visne nobiscum cenare ? tu veux manger avec nous ?
libenter (libentissime) ; nolo ; cur ? quare ? quod.. quia.. (très) volontiers ; non ; pourquoi ? parce que...
delectarisne romano victu ? mihi ita videtur, videor. tu aimes la cuisine romaine ? je pense que oui
quid bibere cupis ? qu’est-ce que tu bois ?
cirvisiam, vinum, aquam cupio. je voudrais de la bière, du vin, de l’eau
esurio (esurimus). ego quoque. j’ai (nous avons) faim. moi aussi
paululum esurio. je n’ai pas très faim.
cibus optimus est ; libenter ede (edete) ! c’est très bon ; bon appétit !
quid cenamus ? – edimus ? qu’est-ce qu’on mange ?
quo verbo ... latine dicitur ? comment dit-on ... en latin ?
da mihi panem (salem, saccharon, mel) precor. passe-moi le pain (sel, sucre, miel) svp
venio ; accipe ! paulum exspecta. voilà (= je viens) tiens ! une minute.
venisne mecum ad cinematographium ? tu viens avec moi au cinéma ?
nescio ; non [venio] ; non possum. ça dépend ; non, ce n’est pas possible.
molestiam habeo ; vale (pl : valete). je suis désolé ; au revoir.
fessus(a) sum ; eo cubitum, eo dormitum. je suis fatigué(e), je vais me coucher.
noctem bene age, bene dormi bonne nuit, dors bien
cras nos videbimus, ad cras. on se voit demain ; à demain
te [multum] diligo ; te amo. je t’aime beaucoup ; je t’aime.
ita, recte dicis, [tibi] assentior ; minime, non assentior oui, (je suis) d’accord [avec toi] ; non

À défaut d’enregistrement des discours de Cicéron, la prononciation du latin classique a été « restituée » à partir des règles générales de l’évolution phonétique : c [k], g toujours dur, v [w] qu [kw] gu [gw]
par convention, u s’écrit v et i s’écrit j lorsqu’ils ont une valeur de semi-consonne

Les déclinaisons, qui sont le cauchemar des collégiens, ne sont pas plus compliquées qu’en polonais ; comme il est souvent important de savoir si on est sujet ou objet (surtout quand il s’agit de manger), on retiendra surtout que l’accusatif singulier (objet direct) est très souvent en –m

malgré la description apocalyptique qu’en font les grammairiens, les déclinaisons se divisent en gros en deux types (correspondant aux deux classes d’adjectif) ; le vocatif ne diffère du nominatif que pour les masculins du premier type (dés. –e) ; le datif et l’ablatif sont souvent identiques (ce qui est un peu agaçant) ; au neutre, l’accusatif est toujours semblable au nominatif (1).

nominatif : sujet ; accusatif : objet direct ; génitif : complément de nom ; datif : complément indirect (préposition à) ; l’ablatif a divers emplois : instrumental, prépositionnel, et comme le datif en allemand, en alternance avec l’accusatif (localisation ou direction), avec in, sub, subter, super : venio in urbem, maneo in urbe ; etc.

masc. sing. neutre sing. fém sing. masc. pl. neutre pl. fém. pl.
nom bonus bonum bona boni bona bonae
acc bonum bonum bonam bonos bona bonas
gén boni boni bonae bonorum bonorum bonarum
dat bono bono bonae bonis bonis bonis
abl bono bono bona bonis bonis bonis
masc. fém. sing. neutre sing. masc. fém. pl. neutre pl.
nom fortis forte fortes fortia
acc fortem forte fortes fortia
gén fortis fortis fortium fortium
dat forti forti fortibus fortibus
abl forti forti fortibus fortibus

Conjugaisons : au passé on retrouve l’opposition parfait/imparfait des langues néolatines ; le parfait se forme sur un radical différent (qui rappelle le système de formation de l’imperfectif dans les langues slaves) : cado/cecidi, amo/amavi, fero/tuli (2)

l’imparfait des verbes réguliers s’obtient en ajoutant -ba- avant la désinence (qui devient -m à la première personne) : amabam amabas etc. Même principe au passif : amabar etc. Pour les verbes dont le radical est en a et e (1e et 2e conj.) infixe -bi- au futur (1e pers. amabo, lavabo etc.) ; pour les autres se reporter à l’instrument de torture cité en note ; au subjonctif les verbes en -a sont en -e, les autres en -a : amem, ames, deleam, deleas, legam, capiam, audiam ;

emplois du subjonctif : venio ut te videam je viens pour te voir  ; timeo ne veniat je crains qu’il ne vienne ; canat qu’il chante !

ind prés actif passif parfait prés ind parfait imparfait futur subj prés
amo amor amavi sum fui eram ero sim
amas amaris amavisti es fuisti eras eris sis
amat amatur amavit est fuit erat erit sit
amamus amamur amavimus sumus fuimus eramus erimus simus
amatis amamini amavistis estis fuistis eratis eritis sitis
amant amantur amaverunt sunt fuerunt erant erunt sint

quelques mots utiles : heri hier saepe souvent vespere le soir
hodie aujourd’hui nunquam jamais olim autrefois
cras demain tandem enfin ubi où (lieu)
mane le matin semper toujours quo où (direction)

Il existe un ordre usuel des mots, mais on peut le modifier car les désinences suffisent à indiquer le sens. La modification de l’ordre usuel a souvent une fonction expressive : eam amas, tu l’aimes (elle), amas eam, c’est elle que tu aimes.

1) Les amateurs de curiosités pédagogico-linguistiques pourront découvrir dans l’ouvrage de Monsieur Gaston Cayrou la catégorie des « faux imparisyllabiques », très appréciée des enseignants sadiques encore majoritaires dans les années cinquante

2) Les dictionnaires indiquent la 1e et la 2e personne du présent de l’indicatif, l’infinitif, le parfait et le supin (identique au neutre du participe parfait passif qui permet de dire amatus sum, j’ai été aimé) : ex. cano, canis, canere, cecini, cantum (chanter)

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