Arabe

Jeudi 9 juin 2011

صباح الخير؛ مساألخير sabâhu alkhayr, masâ’u alkhayr bonjour, bonsoir
السلام عليكم؛ مرحبا assalaâm "alaykum, marhabâ la paix soit sur vous, bienvenue
... ما اسمك؟ اسمي ma (i)smuka (-ki) ? ’ismi... comment tu t’appelles ? je m’appelle...
من اي بلد انت؟ min ayi bilad ’anta (’anti) de quel pays viens-tu ?
(اني فرنسي (ية)، جزائري (ية inni faransi(ya), jazâ’iri(ya) je suis français (e), algérien(ne)
(لبناني (ية)، مغربي (ية lubnani(ya), maghrubi(ya) libanais(e), marocain(e)
(عراقي(ية)، فلسطيني(ية "iraqi(ya), falastini(ya) iraqien(ne), palestinien(ne)
هل انت متزوج (جة)؟ hal ’anta (’anti) mutazzawija(ta)n ? tu es marié(e) ?
هل لديك اطفال؟ كم طفل؟ hal ladiyak atfâl ? kam tafal ? tu as des enfants ? combien ?
لدي طفلان ladiya taflân j’ai deux enfants
ثلاثة، اربعة، خمسة اطفال thalâtha, ’arba", khamsa ’atfal trois, quatre, cinq enfants
كم عمرك؟ kam "amrak ? quel âge as-tu ?
هل تسكن مع والديك؟ hal taskun ma"a wâldayk ? tu habites chez tes parents ?
هن هذه الشقراء الطويلة؟ man hadhihi shshaqra’a ttawîla ? qui est cette grande blonde mince ?
خمن هذه الرشيقة؟ man hadhihi rrashîqa ? qui est cette grâcieuse personne ?
(هذه شقيقتي (اختي hadhihi shaqîqati (’ukhti) c’est ma soeur
زوجتي، بنتي، امي zaujati, binti, ’ummi ma femme, ma fille, ma mère
من هذا البدين الصغير السمين؟ man hadha lbadîn assaghir assamîn qui est ce petit gros désagréable ?
(هذا رئسئ (رب العمل hadha ra’isî (rab al "alam) c’est mon chef
زوجي، ابي، ابني، اجي zaujî, ’abî, ’ibnî, akhî mon mari, mon père, mon fils, mon frère
ما اسم هذا الشاب؟ ma (i)smu hadha shshâb ? comment s’appelle ce garçon ?
ما اسم هذه الشابة؟ ma (i)smu hadhihi shshâbba ? comment s’appelle cette fille
اسمه... اسمها... ’ismuhu... ’ismuha... il s’appelle... elle s’appelle...
عفون، اين المرحاظ؟ "afwan, ’ayna lmirhâdh ? excuse-moi, où sont les toilettes ?
لا اعرف، ليس لدي فكره la ’a"rif, laysa ladiya fikra je ne sais pas, aucune idée
من انت؟ man ’anta (’anti) ? qui es-tu (masc., fém.) ?
كيف حالك؟ جيد، شكرا kayfa hâluk ? jayidda, shukran comment vas-tu ? bien, merci
و كيف حالك؟ ما الجديد؟ wa kayfa hâluk ? ma jjadîd ? et toi ? quoi de neuf ?
اتعلم (ادرس) العربية ’ata"allam (’adrus) al"arabiya j’apprends l’arabe
نعم الامر ni"m al’amru c’est super !
احب ان اتعلم اللغة العربية ’uhib an ’ata"allam allughat al"arabiya je voudrais apprendre la langue arabe
لا) اتكلم العربية جيدا) (lâ) ’atakallam al"arabiya jiddan je (ne) parle (pas) bien l’arabe
هل تتكلم (مين) العربية؟ hal tatakallam(ina) al"arabiya ? tu parles arabe ?
هل تتكلم (مين) الفرنسية؟ hal tatakallam(ina) al faransiya ? tu parles français ?
لا، لا اتكلمها مطلقا lâ, lâ atakallamuha matlaqan non, je ne le parle pas du tout
نعم، قليلا؛ بصوره لاباس بها na"am, qalîlan ; bisûra lâb’as biha oui, un peu ; pas mal
طبعا، انها لغتي الام tab"an, innaha lughati l’um bien sûr, c’est ma langue maternelle
لا افهم lâ afham je ne comprends pas
انك تتحدث(ثين) بسرعة كبيرة innaka tatahadath(ina) bisar"a kabira tu parles très vite
هل يمكنك ان تعيد القول؟ hal yumkinak an ta"id alqûl ? tu peux répéter ?
هل تحب ان تاكل معنا؟ hal tuhib an ta’akul ma"ana ? tu veux manger avec nous ?
بكل سرور؛ لا bikul sarûr ; lâ très volontiers ; non
...لماذا؟ لان limâdhâ ? li’anna... pourquoi ? parce que...
هل تحب الاكل العربي؟ hal tuhib al’akal al"arabi ? tu aimes la cuisine arabe ?
اعتقد نعم a"taqad na"am je pense que oui
ماذا تشرب؟ mâdhâ tashrab ? qu’est-ce tu bois ?
اريد قدحا من البيرة urîd qadhan min albîra je voudrais de la bière
عصير الفاكهة، الماء "asîr alfâkaha, alma’ du jus de fruit, de l’eau
انا جاعا؛ و انا ايضا inni jâ"an ; wa ana aydhan j’ai faim ; moi aussi
ليس جوعا كثيرا laysa jû"an kathîran je n’ai pas très faim
طيّب خدّا؛ اكلة شهية tayyib jiddan ; ’akla shahya c’est très bon ; bon appétit
ماذا سنأكل؟ mâdha sana’kul ? qu’est-ce qu’on mange ?
كيف تقول... بالعربية؟ kayfa taqul … bil"arabiya ? comment dit-on … en arabe ?
اعطني الخبز، السكر ’a"tinî (a)lkhubz, assukar passe-moi le pain, le sucre
الملح من فضلك almelah minfadhlik le sel s’il te plait
تفضّل tafadhdhal voilà
هل تأتي معي ال السينما؟ hal ta’atî ma"anî ila ssînima ? tu viens avec moi au cinéma ?
ممكن؛ لا mumkin ; lâ peut-être ; non
هذا غير ممكن hadhâ ghayar mumkin ce n’est pas possible
انّي أسف كثيرا inni ’asfa kathîran je suis désolé
انا تاعب ana tâ"aban je suis fatigué
سأذهب لأنام؛ ليلة سعيدة sa’adhhab li’anâm ; layla sa"ida je vais me coucher ; bonne nuit
إلى القا؛ إلىالغد ila lliqa ; ila lghad à bientôt ; à demain
احبّك كثيرا؛ احبّك uhibbuk kathîran ; uhibbuk je t’aime beaucoup ; je t’aime
(نعم؛ لا؛ انا موافق(قة na"am ; lâ ; ana mwâfiq(a) oui ; non ; je suis d’accord
هل انت موافق(قة)؟ hal anta (anti) mwâfiq(a) ? tu es d’accord ?

Alphabet : la forme des lettres peut être différente selon qu’elle est au début, à la fin ou à l’intérieur d’un mot ; le tableau donne les formes isolée, initiale (suivi du ha à titre d’exemple), finale (précédée de ha), et liée (entre deux ha)

il n’y a pas de majuscules, ni de différence entre caractères manuscrits et imprimés ; mais il peut y avoir plusieurs styles, et la calligraphie est un art.

fin. isol. init. lié nom tr. description
ها ا اه هاه alif â +hamza = coup de glotte
هب ب به هبه ba b
هت ت ته هته ta t
هث ث ثه هثه tha th th de l’anglais thin
هج ج جه هجه jim j
هح ح حه هحه ha h entre h et kh
هخ خ خه هخه kha kh ch de l’allemand Buch
هد د ده هده dâl d
هذ ذ ذه هذه dhâl dh th de l’anglais this
هر ر ره هره ra r roulé
هز ز زه هزه za z
هس س سه هسه sin s
هش ش شه هشه shin sh ch dans chat
هص ص صه هصه sâd s emphatique
هض ض ضه هضه dhâd dh emphatique
هط ط طه هطه ta t emphatique
هظ ظ ظه هظه dheïn dh pas de différence avec dhâd
هع ع عه هعه "aïn " comme un r grasseyé prononcé très nonchalamment
هغ غ غه هغه ghaïn gh r grasseyé
هف ف فه هفه fa f
هف ق قه هقه qâf q k emphatique
هك ك كه هكه kâf k
هل ل له هله lam l
هم م مه همه mim m
هن ن نه هنه nun n
هه ه هه ههه ha h h de l’allemand
هو و وه هوه wa w w de l’anglais we
هي ي يه هيه ya î, y

Les lettres d’un même mot sont liées les unes aux autres, à l’exception des lettre alif dal dhal ra za wa qui ne sont pas liées à la lettre suivante.

Transcription : soulignement pour les emphatiques et le ha ; le h ajouté pour transcrire certains sons est en exposant pour ne pas être confondu avec le phonème h ; le coup de glotte est noté ’, le ayn par un guillemet droit " ; les voyelles longues sont notées par un accent circonflexe ;

Phonologie : il n’y a que 3 voyelles a i u, qui peuvent être brèves ou longues (auquel cas elles sont notées alif, wa et ya) ; les voyelles brèves sont notées par des petits signes (omis la plupart du temps) au dessus ou au dessous de la consonne ; ces voyelles ne sont pas toujours clairement différenciées dans la prononciation ; le a peut être prononcé é, le u peut être prononcé o (ce qui explique certaines particularités de l’accent arabe en français) ; en revanche le système consonantique est beaucoup plus riche qu’en français (malgré l’absence des phonèmes v, p, g) ; l’arabe comporte une série de consonnes dites emphatiques, dont le point d’articulation est plus en arrière que la non emphatique correspondante : k / q, t / t, s / s, dh / dh ; l’ordre des lettres de l’alphabet comporte quelques traces de l’ordre initial phénicien (que l’on retrouve en grec et en latin) : les deux premières lettres et le jim, la suite k l m n ; les autres lettres sont associées par la forme ou la sonorité : ba ta tha, jim ha kha ; sin shin sâd, etc.

Racine et schème  : le vocabulaire de l’arabe repose sur un système de racines formées de trois consonnes, qui correspondent à une idée générale, et qui se combinent avec une série de « schèmes », sorte de code de lecture de la racine composé de voyelles, préfixes, suffixes ou infixes, qui lui donnent un sens particulier : la conjugaison du verbe, puis d’autres formes du verbe (factitif, passif, réfléchi etc.) ; et enfin presque tous les mots de la langue ; ainsi la racine k-t-b donne l’idée d’écrire ; kataba il a écrit, ’aktub j’écris, taktub tu écris, sataktub tu écriras, maktûb (c’est) écrit (participe passé), mais aussi kitâb livre, maktab bureau, kâtib écrivain, maktaba librairie, etc.

Article défini al (masc, fém, sing et plur.) ; mais le l s’assimile aux consonnes dites « solaires » n l dh t s sh s z r dh d th t :ashshams  le soleil ; l’article est répété devant l’adjectif : albayt alkabir la grande maison

au cas construit (complément de nom), l’élément déterminé reste sans article : shams aththawra le soleil de la révolution

Les pluriels sont souvent irréguliers avec changement de schème (pluriel « interne ») "ayn œil > "uyun yeux

Le verbe être n’est pas exprimé au présent en arabe littéraire : ana mwafîq je [suis] d’accord

Les pronoms affixes servent à exprimer la possession : binti ma fille, ummi ma mère ; ils se combinent aussi avec les prépositions (notamment "aynd- qui signifie à peu près chez et sert à exprimer l’idée d’avoir : "ayndi "amal j’ai un travail (chez moi [est] un travail) ; le pronom sujet n’est exprimé que pour insister (moi je …)

انا ana moi نحن nahnu nous
انت anta toi انتم antum vous
انت anti toi (f.) انتم antun vous (f.)
هو huwa lui هم hum eux
عندي "ayndi j’ai عندنا "ayndana nous avons
عندك "ayndak tu as عندكم "ayndakum vous avez
عندك "ayndak tu as عندكن "ayndakun vous avez (f.)
عنده "ayndahu il a عندهم "ayndahum ils ont

Ces affixes servent aussi de pronoms compléments : uhibbuk je t’aime
Le relatif alladhi (allati au fém.) n’est qu’une conjonction, il faut un pronom affixe dans la relative pour en exprimer la fonction : albint allati uhibbuha (mot-à-mot la fille que je l’aime)

Conjugaison

inaccompli

اكتب aktub(u) نكتب naktub(u)
تكتب taktub(u) تكتب taktub(u)
تكتب taktubi تكتبن taktubna
يكتب yaktub(u) يكتب yaktub(u)
تكتب taktub(u) تكتب taktub(u)

accompli

كتبت katabtu كتبن katabna
كتبت katabta كتبتم katabtum
كتبت katabti كتبتن katabtunna
كتب kataba كتبوا katabu
كتبت katabat كتبن katabna

Le futur se forme en faisant précéder l’inaccompli du préfixe sa- : sataktub tu écriras

Il n’y a pas d’infinitif : ’urid an ’anâm je veux dormir (je veux que je dorme).

Une des difficultés de l’arabe est le décalage entre la forme littéraire (ou littérale, qui est la langue du Coran et de l’enseignement traditionnel), qui comporte notamment un grand nombre de syllabes finales, et les différents dialectes qui s’en rapprochent plus ou moins selon les régions et les classes sociales.

Ainsi l’article indéfini en arabe classique est un suffixe en n, précédé selon le cas d’un u (sujet), d’un a (objet), ou d’un i (objet indirect) ; ces suffixes n’existent pas dans les dialectes parlés, ce qui donne un caractère un peu solennel aux discours en littéral ; inversement, il serait dommage de se cantonner aux dialectes maghrébins, bien qu’ils soient les plus parlés en France. En se basant sur un dialecte oriental assez proche du littéral, on aura des chances de se faire comprendre par un maximum de gens.

Il y a aussi des divergences dans la prononciation : le jim est prononcé [g] en Égypte, [dj] en Algérie ; le qaf est prononcé [g] en Tunisie, [’] (coup de glotte) au Liban.

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