Dur, dur

Samedi 16 juin 2012

Vous croyez, comme Claude Hagège que c’est simple de trouver des référents ? Tout le monde n’a pas les talents d’Anne qui aura, je crois bien, la médaille 2012 d’Auberbabel.
Je vous raconte mon aventure.

(Moi : ) - (Bla, bla, bla…) Vous ne voulez pas participer à un repas convivial autour de votre langue ?

(Mon interlocutrice vietnamienne) : - Pas le temps, je fais déjà beaucoup de choses pour les associations. Et puis j’ai ma famille, ma mère. Ce n’est pas facile.

- Je comprends mais justement, c’est une association. Ça nous intéresse que vous veniez transmettre votre langue. (Bla, bla, bla.)
- Moi je vous parle des associations vietnamiennes, je fais des choses pour les associations vietnamiennes.
- Mais une fois pour une association de notre quartier…
- Je ferai ça pour quoi ? (regard vide)
- (grand silence, que répondre ?) Pour rencontrer du monde, parler de votre pays, il y aura un petit cours de langue.
- Les cours de langue d’accord, mais ça se paye. Pas comme ça pour faire plaisir.

Échec total, je renonce et parle des jolies fleurs. Anne, tu m’as manqué.

Monique

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1 Message

  • Dur, dur 17 juin 2012 00:15, par Anne Foussat

    oui, c’est comme ça parfois soit que les gens n’osent pas, soit qu’ils pensent qu’ils n’ont rien d’intéressant à dire, soit qu’ils sont pris au dépourvu devant une demande si curieuse et atypique, soit je ne sait pas quoi et puis parfois il y a des rencontres au détour d’une conversation, un sujet insolite abordé et la proposition d’en parler avec d’autres personnes autour d’un repas et de la langue de l’autre. et il arrive que l’intéret soit réveillé et la proposition de venir voir comment cela se passe. Difficile de savoir ce qui fait l’alchimie.

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