Einheitsfront
Dimanche 14 novembre 2010
Autre titre : le front des travailleurs.
Paroles : Bertold Brecht
Musique : Hans Eisler
Historique
Fait partie de la première brochure (chant n°34). A été chanté en 2007 lors du spectacle sur 1936 puis à Iéna en 2009. La chorale l’utilise régulièrement comme final en concert.
Textes
Version allemande | Version française |
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Und weil der Mensch ein Mensch ist, Drum braucht er was zum Essen, bitte sehr ! Es macht ihn ein Geschwätz nicht satt, Das schafft kein Essen her. |
L’homme veut manger du pain, oui, Il veut pouvoir manger tous les jours. Du pain et pas de mots ronflants. Du pain et pas de discours. |
REFRAIN : Drum links, zwei, drei (bis) Wo dein Platz, Genosse, ist Reih’ dich ein in die Arbeiter-Einheitsfront, Weil du auch ein Arbeiter bist ! |
REFRAIN : Marchons au pas (bis) Camarades, vers notre front, Range-toi dans le front de tous les ouvriers Avec tous tes frères étrangers. |
Und weil der Mensch ein Mensch ist, Drum braucht er noch Kleider und Schuh ! Es macht ihn ein Geschwätz nicht warm Und auch kein Trommeln dazu. |
L’homme veut avoir des bottes, oui, Il veut avoir bien chaud tous les jours. Des bottes et pas de boniments, Des bottes et pas de discours. |
Und weil der Mensch ein Mensch ist, Drum hat er Stiefel ins Gesicht nicht gern. Er will unter sich keinen Sklaven sehn Und über sich keinen Herrn. |
L’homme veut avoir des frères, oui, Il ne veut pas de matraques ni de prisons. Il veut des hommes, pas des parias, Des frères et pas des patrons. |
Und weil der Mensch ein Mensch ist, Drum wird ihn kein anderer befrein, Es kann die Befreiung der Arbeiter nur Das Werk der Arbeiter sein. |
Tu es un ouvrier, oui, Viens avec nous, ami, n’aie pas peur, Nous allons vers la grande union De tous les vrais travailleurs. |
traduction : et parce que l’homme est un homme, il lui faut quelque chose à manger s’il vous plait
Il ne sera pas rassasié par un discours qui ne donne rien à manger
Donc gauche deux trois là où est ta place camarade
range toi dans le front uni des travailleurs parce que tu es aussi un travailleur
et parce que l’homme est un homme, il lui faut aussi des habits et des chaussures
ce n’est pas un bavardage qui lui tient chaud, ni un roulement de tambour
et parce que l’homme est un homme, il n’aime pas les coups de bottes dans la figure
il ne veut pas d’esclaves à ses ordres, ni de maître qui le commande
et parce que l’homme est un homme, personne d’autre ne le délivrera
la libération des travailleurs ne peut être obtenue que par les travailleurs
Pour la prononciation, attention au coup de glotte (noté ici par une apostrophe) dans “weil der Mensch ‘ein Mensch ‘ist”, “reih dich ‘ein ‘in die ‘Arbeiter ‘Einheitsfront” ; surtout ne pas prononcer "Menschein" comme si c’était un seul mot.
Texte lu