Chinois
Samedi 30 avril 2011
你好! 你叫什么? | nǐ hǎo, nǐ jiào shén me ? | bonjour, comment tu t’appelles ? |
我叫... | wǒ jiào ... | je m’appelle.. |
你从哪里来 | nǐ cóng nǎ li lái ? | de quel pays viens-tu ? |
我是法国人, 中国人 | wǒ shì fǎ guó rén, zhōng guó rén | je suis français(e), chinois(e) |
你结婚了吗 ? | nǐ jié hūn le ma ? | tu es marié(e) ? |
你有没有小孩 ? 有 | nǐ yǒu mei yǒu xiǎo hái ? yǒu | tu as des enfants ? oui |
几个 ? 我有两个孩子 | jǐ gè ? wǒ yǒu liǎng gè hái zǐ | combien ? j’ai deux enfants |
你几岁了? 我二十岁了 | nǐ jǐ suì le ? wǒ èr shí suì le | quel âge as-tu ? j’ai vingt ans |
你住在你的父母家里吗? | nǐ zhù zài nǐ de fù mǔ jiā lǐ ma ? | tu habites chez tes parents ? |
谁是这位瘦高的金发女朗 ? | shuí shì zhè wèi shòu gāo de jīn fà nǚ lang ? | qui est cette grande blonde mince ? |
她是我的妹妹姐姐 | tā shì wǒ de mèi mèi, jiě jiě | c’est ma sœur (cadette, aînée) |
她是我的妻子, 母亲 | tā shì wǒ de qī zi, mǔ qīn | c’est ma fille, ma mère |
谁是这个讨厌的矮胖子 ? | shuí shì zhè gè tǎo yàn de ǎi pàng zǐ ? | qui est ce petit gros désagréable ? |
他是我的老板,哥哥,弟弟 | tā shì wǒ de lǎo bǎn, gē gē, dì dì | c’est mon chef frère (aîné, cadet) |
他是我的丈夫,父亲,儿子 | tā shì wǒ de zhàng fū, fù qīn, ér zǐ | c’est mon mari, père, fils |
这位年轻人叫什么 ? | zhè wèi niān qīng rén jiào shén me ? | comment s’appelle ce jeune homme ? |
这位小姐叫什么 ? | zhè wèi xiǎo jiě jiào shén me ? | comment s’appelle cette jeune fille ? |
他(她)叫... 我不知道 | tā jiào … wǒ bú zhī dào | il (elle) s’appelle... je ne sais pas |
对不起,厕所在哪里 ? | duì bú qǐ, cè suǒ zài nǎ li ? | excusez-moi, où sont les toilettes ? |
你是谁 ? 你好吗 ? | nǐ shì shuí ? nǐ hǎo ma ? | qui es-tu ? comment vas-tu ? |
好 ! 谢谢, 你呢 ? | hǎo, xiè xiè, nǐ ne ? | bien, merci, et toi ? |
有什么新闻吗 ? 我学中文 | yǒu shén me xīn wén ma ? wǒ xué zhōng wén | quoi de neuf ? j’apprends le chinois |
太好了 ! 你讲中文了 ? | tài hǎo le ! nǐ jiǎng zhōng wén le | c’est super ! tu parles chinois ? |
当然, 是我的母语 | dāng rán, shì wǒ de mǔ yǔ | bien sûr, c’est ma langue maternelle |
不会是 ; 一点点 ; 还不措 | bú huì, shì, yì diǎn diǎn, hái bú cuò | pas du tout, oui un peu, pas mal |
我的中文讲得不错 | wǒ de zhōng wén jiǎng de bú cuò | je ne parle assez bien le chinois |
我想学中文 | wǒ xiǎng xué zhōng wén | je voudrais apprendre le chinois |
我不懂 | wǒ bú dǒng | je ne comprends pas |
你讲的很快 | nǐ jiǎng de hěn kuài | tu parles très vite |
请重复一遍 | qǐng chóng fù yī biàn | tu peux répéter ? |
你要不要和我们一起吃饭 | nǐ yào bú yào hé wǒ men yì qǐ chī fàn | tu veux manger avec nous ? |
很乐意 ; 不要 ; 为什么 ? | hěn lè yì ; bú yào ; wèi shén me ? | volontiers ; non ; pourquoi |
因为我没有时间 | yīn wéi wǒ méi yǒu shí jiān | parce que je n’ai pas le temps |
你喜欢中餐吗 ? | nǐ xǐ huān zhōng cān ma ? | tu aimes la cuisine chinoise ? |
我想会的 | wǒ xiǎng huì de | je pense que oui |
我们吃什么 | wǒ men chī shén me ? | qu’est-ce qu’on mange ? |
你喝什么 | nǐ hē shén me ? | qu’est-ce que tu bois ? |
我想喝啤酒 | wǒ xiǎng hē pí jiǔ | je voudrais de la bière |
红酒喝茶喝水 | hóng jiǔ, hē chá, hē shuǐ | du vin, du thé, de l’eau |
我饿了 ; 我也是 | wǒ è le ; wǒ yě shì | j’ai faim ; moi aussi |
慢慢吃 ! 很好吃 | màn màn chī ! hěn hào chī | bon appétit ! c’est très bon |
可惜我不饿 | kě xī wǒ bú è | mais je n’ai pas très faim |
请给我面包, 盐, 糖 | qǐng gěi wǒ miàn bāo, yán, táng | passe-moi le pain (sel, sucre) stp |
等一下 ; 这就是 | děng yí xià ; zhè jiù shì | une minute ; voilà |
中文怎么说 ? | zhōng wén zěn me shuō ? | comment dit-on... en chinois ? |
我很累了 | wǒ hěn lèi le | je suis fatigué(e) |
我去睡觉了 | wǒ qù shuì jiào le | je vais me coucher |
晚安 ; 再见 ; 明天见 | wǎn ān ; zài jiàn ; míng tiān jiàn | bonne nuit ; au revoir ; à demain |
我很喜欢你 ; 我爱你 | wǒ hěn xǐ huān nǐ ; wǒ ài nǐ | je t’aime beaucoup ; je t’aime |
我同意 ; 你同意吗 ? | wǒ tóng yì ; nǐ tóng yì ma ? | je suis d’accord ; tu es d’accord ? |
L’écriture : chaque signe correspond à un « mot » ; il en existe des milliers, mais leur lecture est facilitée du fait que les signes complexes intègrent des signes simples ; par exemple le signe de l’eau est repris sous forme simplifiée dans les caractères désignant des liquides ; le signe du cheval 马(mǎ) est repris dans la particule interrogative 吗(ma), etc. ; les dictionnaires traditionnels classent d’abord les signes simples par nombre de traits (mais attention, ce qui nous semble être deux traits peut n’en être qu’un), puis en sous-catégorie, les signes complexes. Les dictionnaires bilingues modernes sont souvent classés par ordre alphabétique de la transcription, ce qui n’aide guère à la lecture des signes !
Prononciation : la Chine a adopté un système de transcription appelé pinyin ; les plosives b p d t g k sont beaucoup plus fortes qu’en français (à tel point que le b était transcrit p) ; h comme le Ach-Laut ; z= dz ; c = ts ; zh = dj (mais plus plosif) ; ch = tsh (idem) ; sh comme ch en français ; r initial : comme j français ; r final entre le r vocalisé de l’allemand et le r final anglais (que d’aucuns refusent d’entendre) ; j q et x, qui ne peuvent être suivis que de i ou ü, sont les correspondants mouillés de zh, ch et s (même type d’opposition qu’en polonais entre dzy et dzi, czy et ci, sy et si)
Les tons : chaque mot se prononce selon un ton, sorte de musique, indiqué dans la transcription par un accent : 1. accent plat = uni ; 2. accent aigu = montant ; 3. haček = descendant puis montant ; 4. accent grave = descendant ; absence d’accent = voyelle brève
Le chinois est uniquement composé d’éléments monosyllabiques invariables qui se combinent entre eux
Ex. : wǒ shì fǎ guó rén : wǒ pronom première personne singulier ; shì être ; fǎ loi ; guó pays ; fǎ guó (par analogie phonétique) France ; rén homme ; fǎ guó rén homme de France, Français > je suis français ; zhong milieu, zhong guó pays du milieu (c’est-à-dire Chine pour les Chinois !)
Les mots étrangers, y compris les noms propres, sont ainsi « sinisés » par analogie phonétique (dé guó = Allemagne par analogie phonétique avec “deutsch”)
Pronoms : wǒ nǐ tā ; au pluriel on ajoute men : wǒ men nous ; suivis de la préposition de, ils forment les possessifs : wǒ de ài rén mon (ou ma ) chéri(e), c’est-à-dire époux (épouse)
bù négation : tā bù shì dé guó rén il n’est pas allemand ; on peut poser une question en accolant la forme positive et la forme négative : nǐ yào bù yào est-ce que tu veux ; on répond yào je veux ou bù yào je ne veux pas ; ma particule interrogative placée en fin de phrase : zhè shì nî de shū ma ? est-ce que c’est ton livre ?
Les classificateurs ou “spécificatifs” sont des mots placés entre un nombre et l’objet dénombré ; comme les articles indiquant le genre en français, et bien que plus nombreux, ils nous semblent d’un emploi presque totalement arbitraire, et correspondent à des catégories dont la pertinence nous échappe souvent (comme le genre pour un anglophone). Mais contrairement à ce que laisse entendre Foucault dans Les mots et les choses, il n’y a pas de classificateur réservé aux animaux qui viennent de renverser la théière.
Ex. : sān bên shū trois livres ; sì pî mǎ quatre chevaux (de même pour les ânes, les chameaux … et les coupons de tissu) ; sān kou zhu trois cochons ; sān liàng kǎche trois camions (spécificatif des “contenants”) ; yí pian shu ye une feuille d’arbre ; yi tiáo lu un chemin (spécificatif des « objets longs »). Mais il y a une tendance actuelle à généraliser l’emploi de gè, classificateur employé pour les personnes.