Repas kurde du 2 mai 2014 avec le cinéma Le Studio

Une grande première : un partenariat plein de promesses associant un film et un repas dans la même langue

Mercredi 7 mai 2014

Les responsables du cinéma Le Studio d’Aubervilliers ont eu l’idée géniale de faire appel à notre association (géniale elle aussi) pour combiner la projection d’un film en langue étrangère avec un repas linguistique dans la même langue, servi dans le local du foyer de théâtre. Il fallait attendre qu’un film en langue étrangère soit programmé et que cette salle soit disponible au même moment. C’était le cas ce samedi 3 mai, avec une langue un peu exotique : le kurde, que nous avions par chance déjà expérimentée il y a quelques années, et pour laquelle nous disposions donc d’une fiche.

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Il y a eu beaucoup de choses à mettre au point, convention défavorable, système d’inscription, effectif maximum, prix, organisation du repas lui-même, etc. Et comme c’était la première fois, on n’a pas pu régler tous les détails au mieux. Mais en gros on a réussi à surmonter la plupart des difficultés, et l’impression générale est très positive.

On a eu droit d’abord à un bon bain de langue dans les montagnes du Kurdistan, avec de la mort, de l’amour et des vrais méchants qui finissent par être punis, ce qui est quand même rassurant.

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Béatrice, du Studio

Puis le repas dans le cadre idéal du foyer. Entrée, plat, dessert, ayran (yaourt à boire) et thé étaient fournis par le restaurant Hayal, que nous connaissons bien puisque la chorale le fréquente régulièrement. Le vin était fourni par l’association, et le personnel du studio s’est mis en quatre pour le service. L’institut kurde avait envoyé une escouade de référents avec qui nous comptons bien garder des contacts, et notre référente personnelle Ziné a même organisé un petit spectacle de danse.

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La plupart des convives étaient ravis, voire enthousiastes pour ceux qui découvraient notre système. Le nombre des convives, proche de la soixantaine, ne m’a certes pas permis de surveiller toutes les tables pour voir si tout le monde jouait le jeu, mais on les voit travailler sur les photos, et vu le niveau de difficulté de cette langue, on a presque tous fait des progrès foudroyants, puisqu’on est passé du niveau zéro au niveau débutant, on s’est quitté en sachant dire bonjour, je m’appelle machin, et même au revoir pour les plus motivés. Je n’en ai moi-même pas appris beaucoup plus, le référent de ma table ne parlait pas français et il fallait d’abord que sa voisine, bilingue turc-français, lui traduise en turc ce qu’on essayait de dire en kurde. De quoi attraper le tournis !

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À droite, Sabah, professeur de kurde

Que chacun raconte sa petite expérience ! Et son impression du film.

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